Festival métiers d’art à Pont de Montvert du 13 au 15 juillet 2012

Les 13, 14 et 15 juillet 2012, le 4e Festival des Métiers d’Art en Cévennes se déroulera à Pont-de-Montvert (48). Plus de 70 créateurs sont attendus de France mais aussi d’Europe -dont plusieurs italiens-.

Durant 3 jours, le village de Pont-de-Montvert (48) et ses habitants ouvrent leurs portes aux créateurs d’art, les 13, 14 et 15 juillet prochain. Dans ce décor somptueux au pied du Mont Lo-zère, où nature mêle et sculpte les éléments depuis toujours, des artistes, qu’ils soient ferron-niers, orfèvres, dinandiers, créateurs textiles ou encore céramistes, dompteront et travailleront la matière.

Ce travail minutieux sera dévoilé au sein d’ateliers de démonstration prenant place dans des lieux singuliers tels que d’anciennes échoppes, granges, caves et autres appentis mis à disposition par les habitants du bourg.

Depuis toujours, l’entraide et le partage sont un des ciments essentiels de ces hautes terres cévenoles. C’est dans cette logique que l’Association des Métiers d’Art en Cévennes (AMAC) a su inscrire son chemin entre drailles et murets de pierres sèches.

Guidés, tel un aimant, vers ces plateaux granitiques frangés au bord des vallées par des châ-taigniers séculaires, artistes et créateurs d’art ont trouvé ici la source essentielle à leur inspira-tion. De l’aube vibrante d’un matin d’été aux rudesses hivernales statufiant rochers et toits de lauzes dans une même éternelle immobilité, ces territoires âpres et généreux attirent avec au-tant d’énergie qu’ils peuvent repousser.

Mais celui qui ose venir puiser à la source de ces torrents aux longues franges d’écume, de ces fraîches vallées où la main de l’homme surgit à chaque pas, y trouve une inspiration dont la puissance est à nulle autre pareille.

C’est cette conjonction d’échange et de solitude, d’attraction et de transmission, de dépen-dance parfois pour assurer la survie, qui, il y’a quelques années, a poussé une poignée de créateurs à se fédérer. Soucieux d’échanger entre eux sur leurs techniques, leurs savoir-faire, ils ont été sensibles à l’importance de la mutualisation pour aller mobiliser, au-delà des fron-tières d’un territoire s’étendant du sud Lozère aux Hautes Cévennes et du Gard au Massif Cen-tral, des élus particulièrement sensibilisés au maintien d’une activité économique essentielle pour ces régions dont le dépeuplement est allé crescendo sur les dernières décennies.

En valorisant le savoir-faire de chacun, tous peuvent ainsi poursuivre leur activité ; offrir à ce qui est trop souvent encore qualifié par certains de «monde rural», la pluralité de l’artisanat d’art au travers d’expositions, de portes ouvertes d’ateliers et d’un travail collectif dont le Festival des Métiers d’Art est l’apothéose.

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