Le Salon du Chocolat se déroulera à Paris du 31 octobre au 4 novembre 2012. Près de 130 000 visiteurs sont attendus pour cette édition 2012. Du 31 octobre au 4 novembre 2012, le Salon du Chocolat s’installe à Paris, Porte de Versailles, pour sa 18ème édition, et célèbre tout particulièrement les Nouveaux Mondes du Chocolat. Le calendrier maya annonce la fin d’un monde ? Raison de plus pour se faire plaisir ! Le Salon du Chocolat 2012 vous dévoile les Nouveaux Mondes du Chocolat : nouveaux goûts, nouveaux territoires, nouvelles tendances deconsommation, nouveaux talents. Un « big bang » gourmand sans précédent se prépare ! Tous aux abris Porte de Versailles ! L’avenir du chocolat est en marche. Le divin cacao des Mayas est en pleine résurrection : on redécouvre aujourd’hui ses innombrables vertus. L’univers du chocolat fait sa révolution et bouscule les codes. Quels sont les nouveaux mondes du chocolat ? Quel lendemain pour cette douceur qui fait fondre les amateurs du monde entier ? Et si le cacao représentait un enjeu majeur, économique et environnemental ? Le Salon du Chocolat 2012 analysera les grandes tendances d’un nouveau monde gourmand. 400 participants, dont plus de 200 chefs et chefs pâtissiers internationaux de renom, se succèderont sur le podium des démonstrations de recettes, et travailleront aux côtés des 160 exposants chocolatiers venus du monde entier. Sur 12 600 m² d’exposition interactive, le Salon du Chocolat 2012 propose une vraie immersion dans les Nouveaux Mondes du Chocolat avec une expérience culturelle, festive et gastronomique unique pour tous les visiteurs. Près de 130 000 visiteurs sont attendus pour cette édition 2012.

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Christophe Roussel est tombé par hasard sur le métier de pâtissier en travaillant comme plongeur à l’âge de quinze ans dans une boulangerie /pâtisserie à Carnac dans le Morbihan. Suite à cette expérience durant laquelle les pâtissiers de cette boulangerie lui confient différentes tâches comme la garniture des tartes ou le mélange des crèmes, une passion démarre …. Quel est votre parcours professionnel ? Après un apprentissage traditionnel dans le Morbihan à Auray, je quitte la région pour gouter à la restauration (Uruguay, Suisse, St Barth, Tahiti).Ce parcours est ponctué par des saisons en Bretagne et surtout de nombreux stages en école gastronomique pour toujours progresser.De retour de Tahiti, je crée ma première pâtisserie à l’âge de 25 ans à Vannes dans le Morbihan. Comment devient-on artisan chocolatier-pâtissier ? L’envie de devenir artisan vient au fil des ans, et devient une évidence dès que l’on est passionné par ce que l’on fait.Les compétences nécessaires sont la rigueur, l’écoute, l’envie de toujours en savoir plus ! Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaiterait se lancer dans ce métier ? Difficile de donner un conseil, mais si je peux en donner un, c’est d’avoir la patience d’apprendre, que ce métier est formidable à condition de trouver une bonne entreprise formatrice, car c’est le meilleur moyen d’apprendre ce métier. Quelle clientèle fréquente vos boutiques ? La clientèle ciblée dans nos boutiques c’est tout simplement les gourmands qui veulent se faire plaisir en étant sur d’être bien servis avec une pâtisserie originale, créative que l’on ne trouve pas partout. Quelle est la réalisation dont vous êtes le plus fier ? Il n’y a pas de réalisation dont je suis le plus fier; mais dernièrement nous avons réalisé une pyramide de macarons en forme de phare, avec 800 macarons, éclairage … 1 m55 de haut, un vrai défi d’équipe avec tous mes pâtissiers (nous sommes 10). Et à la fin le plaisir d’une réalisation magique ! Vos créations sont originales et donnent envie. Pensez-vous que pour être bon, un aliment doit aussi être beau ? Le plus important dans ce métier est de faire du bon, le « beau » vient forcément en deuxième plan, malgré qu’il soit important aussi.Il est évident que si l’on conjugue les deux c’est encore un plus pour le consommateur, mais je répète que le beau ne doit pas prendre le dessus sur le bon. Vous travaillez parfois avec des produits bio,quel est votre vision du bio en général ? Ma vision sur le bio est la suivante : pour certains produits il est intéressant d’utiliser des produits bio (sirop d’agave, sarrasin, huiles végétales souvent très gouteuses et bonnes pour la santé …) mais nous avons dans ce métier une très grande quantité de produits de grande qualité, qui ne sont pas pour autant bio et qui permettent de faire d’excellents gâteaux. Pensez-vous que santé et sucré soient incompatibles ? Je ne pense pas que SANTE et SUCRE soient incompatibles, il faut apprendre à consommer avec modération comme beaucoup de choses ! Vous partagez avec générosité certaines

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Guy et Marie Defontaine sont artisans confituriers dans la Manche. Autodidactes, ils ont su créer en quelques années une petite entreprise de fabrication de confitures dont la renommée n’est plus à faire. Plaisir des papilles, originalité des parfums … rencontre avec Guy, un passionné. Comment vous est venue l’envie de devenir artisan-confiturier ? L’idée de fabrication de confitures est venu en 2005 de Mary, qui après une cueillette de mûres, a commencé doucement (1ere Année 2000 pots), la fabrication de confitures originales.Ensuite,nous avons eu de la demande et nous nous sommes mis à fabriquer celles-ci tous les deux pour arriver en 2008 à vendre près de 7000 pots En quoi consiste exactement votre métier ? Mary s’occupe de la préparation des fruits et des ingrédients (souvent la veille) alors que le lendemain je m’attelle à la cuisson en étant très pointilleux sur la durée de cuisson qui se fait au thermomètre à sucre. Selon vous, quelles sont les compétences qui ont fait votre réussite ? Les compétences dans n’importe quel commerce, c’est d’être motivé et courageux et de ne jamais baisser les bras. De plus, nos produits sont « natures » et leur originalité est un vrai plus. En quoi vos confitures sont-elles différentes et originales ? Nos Confitures ont du succès par leurs goûts et leurs couleurs. Nous ne mettons aucun colorant, ni conservateur (juste le fruit et le sucre).Nous sommes bien entendus très fiers des mélanges de fruits (qui est plus le travail de Mary). Vous annoncez une gamme de 70 sortes de confitures, pouvez-vous nous en dire plus ? Nous avons plus 70 confitures différentes que nous cuisons de façon artisanale, c’est à dire dans des bassines en cuivre, sans conservateur, ni colorant et nous produisons une nouvelle confiture tous les mois.Concernant les parfums, cela va des confitures dites “basiques” à des mélanges plus élaborés. Les gourmands apprécieront, par exemple, les parfums abricot-pain d’épice, pomme-pommeau, cerise-chocolat, etc. Avez-vous une réalisation dont vous êtes particulièrement fier ? En ce moment, en plus de nos commandes de confitures, nous fabriquons de la Crème de caramel au beurre salé : un vrai régal ! Comment peut-on se procurer vos confitures ? Nos points de vente sont dans certaines épiceries fines, chambres d’hôtes, gîtes, etc.Ce sont tous des endroits de qualité, car maintenant nous avons le choix de nos ventes.Et puis nous vendons également dans notre magasin de la FERRIERE HARANG et sur les marchés. Quels ont été vos récents développements, avez-vous d’autres projets ? Nous venons d’ouvrir les portes de notre labo aux clients, afin de montrer notre savoir-faire et notre lieu de fabrication. Et sur les conseils de Sophie Dudemaine (Les cakes de Sophie), nous avons ouvert une boutique, qui fait salon de thé, à côté du labo de fabrication. Pour conclure, même si ce n’est pas facile d’avoir des impacts médiatiques (presses et autres), qui nous boudent un peu, nous sommes ravis du chemin parcouru !Confiturement vôtre … Les Confitures de MAR’Y Guy Defontaine, la Rédaction d’Espace-artisanat vous remercie

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